Repas de Noël des Petits Frères des Pauvres

Jeudi 25 décembre.

Retrouvez le message de soutien de Michèle Picard à l’occasion du repas de Noël organisé par l’association Les Petits Frères des Pauvres.

« Que chacun s’efforce, dans le milieu où il se trouve, de témoigner à d’autres une véritable humanité. C’est de cela que dépend l’avenir du monde » disait Albert Schweitzer.

« Que chacun s’efforce, dans le milieu où il se trouve, de témoigner à d’autres une véritable humanité. C’est de cela que dépend l’avenir du monde » disait Albert Schweitzer.

Des mots d’hier, des mots plus que jamais d’actualité face à une crise qui frappe toujours plus durement les populations les plus fragiles.

Partout en France la précarité et l’exclusion gagnent du terrain. Travailleurs pauvres, retraités, familles monoparentales, jeunes. Ils sont  plus de huit millions et demi de Français à connaître, au quotidien, un véritable parcours du combattant, pour se nourrir, s’habiller, se loger, se soigner. Plus de huit millions et demi de Français qui ne parviennent plus à se projeter dans l’avenir et pour qui le monde associatif est là. Là pour offrir un toit pour la nuit, un repas chaud, ou partager, tout simplement, un moment simple et chaleureux, comme celui-ci.

Aujourd’hui, je voudrais remercier l’association des Petits Frères des Pauvres, et plus largement, toutes les associations, les bénévoles, qui s’impliquent, donnent de leur temps, pour offrir aux plus fragiles des moments d’écoute et de partage. Ces instants sont précieux, car ils symbolisent le vivre ensemble, la fraternité. Ce lien social indispensable et  fondamental, à l’heure où le quotidien tend plutôt à isoler, à diviser, à séparer.

Redonner la priorité à l’humain, retrouver le chemin des solidarités, de la justice sociale, du respect de l’autre, du plus jeune au plus ancien. Des valeurs qui constituent l’identité de notre ville, le fer de lance de notre politique municipale. Développer des services publics de qualité et de proximité, répondant aux besoins de la population. Défendre, coûte que coûte, les droits fondamentaux inscrits dans notre Constitution : droit à un logement, à un emploi, à la santé, à l’éducation ; des droits aujourd’hui bafoués. Se battre tout simplement, pour que chacun puisse vivre dignement.

Être Vénissian, c’est porter cette solidarité, c’est refuser toute forme d’injustice, c’est mettre au cœur de nos actions, le bien commun et l’intérêt général. C’est reconstruire cette humanité qui fait tant défaut à notre société. Élus, habitants, associations, chacun d’entre nous peut apporter sa pierre pour bâtir une nouvelle société, plus juste et plus fraternelle.

Je vous souhaite à toutes et à tous, de très belles fêtes de fin d’année et vous présente tous mes vœux pour l’année à venir.

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