30 novembre 2012
Dans son pays comme dans le monde entier, elle est devenue la voix de toutes ces femmes et jeunes filles, privées d’éducation en raison de leur sexe. Plus les femmes appartiennent à des communautés pauvres et marginalisées, plus leurs droits les plus élémentaires sont souillés. Les mariages d’enfants sont ainsi provoqués par la discrimination sexuelle et nourrissent en même temps ce phénomène.
53 % des enfants non scolarisés sont des filles. Une fille sur trois n’a pas accès à l’enseignement secondaire. Les taux d’achèvement de l’enseignement primaire pour les filles sont inférieurs à 50% dans la plupart des pays en développement. Et pourtant tous les indicateurs attestent des bienfaits sociaux de la scolarisation des filles.
Ainsi, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon estime que l’éducation est un droit de l’homme fondamental. C’est un chemin vers le développement, la tolérance et la transformation en citoyen du monde. Et de rajouter : « l’éducation est l’un des meilleurs moyens de protéger les très jeunes filles contre le mariage. »
Je salue le courage et l’abnégation de Malala. Nous devons tous contribuer à l’émancipation et à l’autonomie des femmes pour que leur rôle dans la société ainsi que dans les instances dirigeantes soit véritablement renforcé.
A ce titre, la nomination de Malala au prix Nobel de la Paix est tout à fait justifiée et lancera un signal fort à l’encontre de tous ceux qui ne veulent pas que la femme soit hissée au rang « d’être humain ». Merci de vous joindre à moi pour obtenir cette nomination.