La nuit du 5 au 6 novembre restera une nuit d’une grande tristesse, une nuit dramatique que la ville de Vénissieux n’oubliera pas. Un mois après la mort tragique de Yassine Zobiri dans l’exercice de ses fonctions, je sais que l’émotion reste vive à la DUPS, parmi la police municipale et nationale, mais également dans tous les services de notre mairie. C’est l’un des nôtres que nous avons perdu, un garant du droit à la sécurité des Vénissians, un agent motivé et très professionnel, de notre grande et belle famille des services publics de proximité.
J’adresse une nouvelle fois ma solidarité aux proches et à la famille de Yassine Zobiri, et je voudrais saluer la générosité, la dignité, et la très grande solidarité dont ont fait preuve, dans chaque service, tous les agents de la mairie, mais aussi les habitants, choqués et meurtris, et les institutions.
La marche silencieuse du 12 novembre, simple et émouvante, a été l’occasion de rendre hommage à la mémoire de Yassine, et de montrer aussi la gratitude des Vénissians à l’égard de ceux qui sont en charge de leur sécurité, dans le cadre de missions parfois à risques. Nous pensons tous également à Pascal, son collègue grièvement blessé, auquel nous souhaitons un bon rétablissement. La ville a d’ailleurs pris en charge son accompagnement post-traumatique, ainsi que les aides à domicile dont il a besoin. Je tiens enfin à saluer le travail d’investigation qui a été mené rapidement, pour retrouver le responsable de cet accident meurtrier, mis en examen pour homicide involontaire aggravé. L’heure est désormais à la justice, la délibération de ce soir permet à la ville de se constituer partie civile, dans le cadre de la procédure judiciaire ouverte.
