Charte des Villes & Territoires « sans perturbateurs endocriniens »

Une démarche conjointe pour mettre en œuvre une stratégie et atteindre ensemble les objectifs fixés de manière progressive

Aux côtés de la Métropole de Lyon, des communes volontaires de Bron, Champagne-au-Mont-d’Or, Charly, Écully, Feyzin, Francheville, Lyon, Neuville, Saint-Fons, Saint-Genis-Laval, Saint-Germain-au-Mont-d’Or, Villeurbanne, la Ville de Vénissieux a signé la Charte des Villes & Territoires « sans perturbateurs endocriniens » pour s’engager dans une dynamique globale de réduction de l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens. À ce jour, la charte du Réseau Environnement Santé (RES) compte 200 communes, 4 régions et 4 départements signataires.

Autour de 5 objectifs

  • Restreindre l’usage des produits phytosanitaires
  • Réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation
  • Favoriser l’information de la population et des professionnels de santé
  • Mettre en place des critères d’éco conditionnalité
  • Informer tous les ans les citoyens de l’avancement

Le 23 août 2021, le Gouvernement a publié un décret qui impose aux fabricants d’informer les consommateurs sur la présence éventuelle de perturbateurs endocriniens dans leurs produits mis sur le marché. Cette mesure est prise en application de l’article 13 de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (Agec). Le décret entrera en vigueur au 1er janvier 2022.

Les villes n’ont pas attendues pour prendre des mesures concrètes comme, par exemple, proscrire les produits phytosanitaires de l’entretien de leurs parcs et jardins. C’est le cas dans les espaces verts de la Ville de Vénissieux, depuis 1990, bien avant l’interdiction légale.

Par la signature de la Charte des Villes & Territoires « sans perturbateurs endocriniens », ce 8 décembre 2021, la Métropole et les communes volontaires s’engagent dans une démarche conjointe pour mettre en œuvre une stratégie et atteindre ensemble les objectifs fixés de manière progressive.

Pour Vénissieux, une démarche en matière de santé environnement

Par cette signature, il s’agit de :

  • Marquer son engagement aux côtés des autres communes du territoire sur un sujet de santé environnement majeur qui impacte la qualité de vie des habitants ;
  • Valoriser son action ambitieuse en matière de santé environnement ;
  • S’inscrire dans un groupe de travail coordonné par la Métropole permettant un partage d’expérience ainsi que des bonnes pratiques par l’ensemble des communes signataires ;
  • S’appuyer sur un cadre souple et non contraignant permettant de déterminer des objectifs réalisables, cohérents avec les réalités du territoire dans un calendrier adapté.

Le renforcement des initiatives en matière de santé environnement constitue l’un des quatre axes du Contrat local de santé (CLS), dont la signature est prévue en juin 2022. Les trois autres axes prévus dans le CLS sont les suivants :

  • Renforcer la prévention et la promotion de la santé ;
  • Prévenir la souffrance psychique pour améliorer la santé mentale ;
  • Améliorer l’accès aux droits et aux parcours de soin.

Par ailleurs, en juin 2021, la candidature de la Ville à l’appel à projets métropolitain, « Agir pour ma santé dans mon quartier » a été retenue. L’objectif est d’accompagner les habitants des quartiers en politique de la ville vers une meilleure connaissance de la santé environnement et réduire les inégalités en matière de santé. Dans une démarche partenariale impliquant les acteurs locaux, la Ville propose des actions concrètes, touchant des publics variés (tous publics, personnes âgées, jeunes, publics isolés…) sur les thématiques telles que

  • la qualité de l’air intérieur (fabrication de produits d’entretien et cosmétiques…),
  • la lutte contre la sédentarisation, les modes actifs, l’activité physique,
  • l’alimentation en lien avec le projet « quartier fertile » ou encore des animations d’atelier zéro gaspillage, de cuisine…,
  • l’hygiène, la propreté, le zéro déchet.

Globalement et à l’échelle de la commune, les enjeux liés aux perturbateurs endocriniens se déclinent déjà dans un grand nombre de nos pratiques pour l’entretien, les espaces verts, les emballages alimentaires,… Nous portons notre choix sur des produits naturels ou labellisés. C’est aussi notre démarche concernant l’intégration d’aliments biologiques dans la restauration collective.

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