Inauguration du nouveau centre funéraire

 

Je voudrais remercier très chaleureusement, l’entreprise de pompes funèbres marbrerie Durin-Pruvost. Les remercier pour leur fidélité à Vénissieux.

C’est une longue histoire commune, la vôtre, la nôtre, que j’aimerais retracer brièvement.

Votre activité de marbrerie est, en effet, une tradition familiale qui a commencé avec votre grand-père, René Durin, originaire des Vosges, venu travailler à Saint-Fons et s’installer à Vénissieux, où il est toujours domicilié. C’est le début d’une longue histoire.

La suite montre un attachement sincère à notre commune. Le fils de René Durin, Gérard Durin, a pris le relais de son père. Après avoir fait son apprentissage dans l’entreprise où travaillait son père, Gérard a décidé de créer en 1977, sa propre entreprise de marbrerie avec un associé, Jean Louis Pruvost, et d’installer celle-ci à Vénissieux.

C’est cette même année que cette toute nouvelle entreprise a commencé sa collaboration avec la Ville de Vénissieux, en obtenant le marché public des cimetières municipaux. Elle assure pour le compte de la ville, différentes prestations comme la surveillance des deux cimetières communaux, ou encore les travaux nécessaires aux inhumations, exhumations, et à la reprise des concessions.

Franck et Alexandre Durin, les enfants de Gérard Durin, sont donc la troisième génération de marbrier dans la famille.

Nés à Vénissieux, vous avez pris la suite de l’entreprise, progressivement, entre 2009 et 2012, tout en la développant par la création des activités « pompes funèbres », et maintenant d’un funérarium. Fidélité, enracinement, ce sont bien les deux mots qui vous conviennent, et résument votre appartenance à Vénissieux.

Nous nous étions rencontrés en 2010, pour la création d’une nouvelle chambre funéraire dans notre ville. Il y en aura désormais deux, ce qui nous semblait nécessaire et indispensable, pour accueillir les personnes endeuillées.

Le temps de trouver le terrain approprié et le temps des travaux, ont permis de créer cette nouvelle chambre funéraire, qui entrera en activité dès demain. Les familles et les proches, de Vénissieux mais aussi des communes limitrophes, disposeront donc d’une salle de cérémonie, de plus de 120 places assises, et de trois salons. Le travail du deuil commence aussi ici, dans ces lieux chargés de la mémoire du défunt, dans ces lieux où la famille se serre les coudes, pour faire vivre en elle le souvenir de celui qui est parti.

Mémoire de l’intime, mémoire du collectif, je suis très attachée, vous le savez, à l’apprentissage du passé, qui nous permet de vivre mieux le présent, au prisme de nos racines, de nos parcours, de nos expériences mutuelles. Dans la vie des familles, ce lieu, cette chambre funéraire, constitue un passage-clé, une étape douloureuse mais nécessaire, que nul ne doit minimiser.

Le respect des lieux de mémoire construit l’identité collective d’une ville.

C’est cet esprit qui nous a animés, lors des travaux d’extension du nouveau cimetière, en 2010, avec 1 000 m2 supplémentaires, mais aussi la création d’un espace cinéraire, comportant un jardin du souvenir de 200 m2 environ. L’ancien cimetière, que nous avons tenu à garder, montre à quel point, un lieu de mémoire collective se transforme peu à peu, en un repère patrimonial de notre ville.

Voilà les quelques mots simples et fraternels que je tenais à vous adresser, à l’occasion de cette inauguration, et plus particulièrement à Franck et Alexandre Durin, ainsi qu’au personnel de la société Durin-Pruvost.

Je vous remercie.

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