Hommage et recueillement

Jeudi dernier, c’est une fois de plus, le vivre ensemble que l’on a tenté de détruire. Unis et solidaires, défendons nos libertés individuelles et collectives.

Une fois de plus, les frontières de l’horreur absolue ont été franchies. Jeudi dernier, un homme a délibérément foncé dans la foule, au volant du camion qu’il conduisait, sur la Promenade des Anglais à Nice, avec l’intention de tuer, de massacrer. Ce jour-là, des femmes, des hommes, de nombreux enfants ont été fauchés alors qu’ils assistaient aux festivités du 14 juillet. Des civils innocents sont morts, des familles brisées, des centaines de personnes seront dans une détresse incommensurable à tout jamais.

La France a été frappée en plein cœur par un acte de terrorisme, le jour de sa fête nationale, symbole de Liberté, d’Égalité et de Fraternité.  Cette journée qui célèbre les droits universels dans notre pays, mais aussi dans le monde, s’est transformée, en un instant, en nuit d’horreur et de deuil. Ce jeudi soir, ce sont les valeurs qui forgent la force et l’identité de notre pays qui ont, une fois de plus été visées.

Il n’y aura jamais de mots assez durs pour dénoncer cet acte abject, cette violence sans nom, cette folie meurtrière injustifiable.

Je tiens en premier lieu à adresser mon soutien et ma solidarité aux familles des victimes et j’ai une pensée pour toutes les personnes blessées dans ce drame.

Je voudrais également saluer l’action des forces de sécurité publique, la protection civile, les professionnels de santé et au-delà, toutes celles et ceux, professionnels et anonymes, qui se sont mobilisés, ont fait preuve de solidarité, et ce, dès les premiers instants.

Face à ce déferlement de haine, il nous faut faire corps et défendre les valeurs universelles qui nous rassemblent. Nous ne devons céder ni à la peur, ni aux amalgames. Résistons aux  obscurantismes et aux populismes qui mettent en péril notre République.

Jeudi dernier, c’est une fois de plus, le vivre ensemble que l’on a tenté de détruire. Unis et solidaires, défendons nos libertés individuelles et collectives. Face à cette haine absolue, notre République doit plus que jamais être une et indivisible.

Aujourd’hui, je voudrais exprimer en mon nom, en celui de tous les Vénissians, mon soutien aux familles durement touchées par ce drame et je vous invite à respecter une minute de silence. Je vous remercie.

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